Téléphone au volant : et si les sanctions étaient encore alourdies ?

135 € et 3 points en moins : telles sont les sanctions actuellement prévues pour usage du téléphone au volant.

Mais d’après Le Parisien, ces peines pourraient se voir encore alourdies.

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La situation actuelle

Sur le site officiel de la Sécurité routière est listé ce qui est autorisé au volant en matière de communication téléphonique, mais également ce qui ne l’est pas. En résumé, au volant d’une voiture, d’une moto, d’un cyclomoteur ou d’un vélo, utiliser un téléphone portable tenu en main, des oreillettes ou des écouteurs est interdit.

 

Dans toutes ces situations, la sanction est la même : 135 € et le retrait de 3 points sur le permis de conduire

 

Seuls les kits de téléphonie intégrés au véhicule ou au casque du motard sont autorisés.

La délégation interministérielle à la Sécurité routière pour des sanctions plus fortes ?

Mais selon des informations communiquées par le journal Le Parisien, ces sanctions pourraient se voir encore alourdies. En effet, d’après le quotidien, la délégation interministérielle à la Sécurité routière devrait proposer bientôt au ministre de l’Intérieur de verbaliser davantage les conducteurs en infraction pour utilisation du portable au volant, mais aussi de les sanctionner plus sévèrement.

Vers une suspension de permis pour usage du téléphone au volant ?

"Certains pays comme l’Italie réfléchissent à une suspension de permis de 3 mois si un conducteur récidive après avoir été sanctionné une 1ère fois pour usage d’un portable tenu en main", confiait un responsable de la Sécurité routière au journal. Avant de compléter : "Mais on peut aussi agir sur le prix de l’amende ou le nombre de points retirés".

Répression contre pédagogie

Pour Anne Lavaud, déléguée générale de la Prévention routière, on préfère la pédagogie à la répression. "Plutôt qu'une surenchère des mesures répressives", elle prône "des actions de sensibilisation pour faire évoluer les comportements". Concrètement, l’association demande :

  • la création d’un module spécifique sur le risque du téléphone au volant dans le cadre de la formation à la conduite
  • l’obligation pour les entreprises d’imposer le droit à la déconnexion pour leurs salariés dans le cadre de leurs trajets professionnels
  • la généralisation dans les véhicules des applications automatiques permettant le blocage des "distracteurs" au volant
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