Hausse du prix aux péages : une injustice pour la Cour des comptes
La Cour regrette le faible poids de l'Etat dans la fixation des tarifs aux péages, tarifs dont l’augmentation fait couler beaucoup d’encre.
Aujourd’hui, la Cour des comptes s’est exprimée sur le récent débat concernant le prix des péages d’autoroute. Le rapport est riche en reproches : l’organe regrette la cherté de ces péages et le manque de poids de l’Etat dans la fixation des tarifs. Pour vous, SauverMonPermis revient sur ce que la Cour des comptes considère comme un "rapport de force" qui apparait "plus favorable aux sociétés concessionnaires" qu’aux pouvoirs publics.
L’Etat contre Vinci Autoroutes, APRR et Sanef
Ce qu’il faut savoir pour comprendre le débat, c’est que ce sont des contrats de concessions qui fixent les relations entre l’Etat et sept sociétés regroupés en trois groupes privés, chargé de la majeure partie du réseau autoroutier :
- Vinci Autoroutes
- APRR
- Sanef
"Un déséquilibre au bénéfice des sociétés autoroutières"
Ce que la Cour des comptes déplore, c’est que "la négociation des avenants aux contrats de concession (notamment les contrats de plan) et le suivi par le concédant (assuré par le seul ministère des transports) des obligations des concessionnaires se caractérisent par un déséquilibre au bénéfice des sociétés autoroutières".
En clair : on assiste à un faible poids de l’Etat dans l’histoire et un déséquilibre qui se traduit par une augmentation du prix des péages. Au détriment de qui ? Des usagers bien sûr !
7,6 milliards d’euros de péages en 2011
Les automobilistes se voient donc taxés plus que de raison pour financer l’entretien et la modernisation des autoroutes. Précisons que Vinci Autoroutes, APRR et Sanef ont touché 7,6 milliards d’euros de péages en 2011 et que les augmentations qui défraient tant la chronique ces jours-ci – et à raison – sont supérieures à l'inflation...
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