Falsifier une plaque d’immatriculation ? Rien de plus facile…

C’est la cruelle constatation de l’enquête qui secoue la presse en ce moment : usurper une plaque d’immatriculation n’aurait rien de compliqué…

Falsifier une plaque d’immatriculation ? Rien de plus facile…
Une fausse plaque d'immatriculation

 

SauverMonPermis vous en parlait : être victime d’un vol de son numéro d’immatriculation, puis être accusé d’infractions dont on est innocent est la bête noire de bien des automobilistes. Imbroglios administratifs, difficultés à prouver sa bonne foi : le crime peut très facilement se transformer en cauchemar. L’enquête menée par Auto Plus n’a rien pour rassurer : le magazine est parvenu à reproduire la plaque d’immatriculation… de François Hollande.

6 sites web sur 8 enclins à fournir de fausses plaques d’immatriculation

Selon l’enquête qui défraie en ce moment la presse spécialisée, fabriquer une plaque d’immatriculation avec les numéros d’une autre voiture relèverait du jeu d’enfants. Les enquêteurs d’Auto Plus ont commandé de fausses plaques auprès de 8 sites web. Résultat : 6 de ces 8 sites ont livré leurs fausses plaques aux journalistes en seulement quelques jours, "sans la moindre vérification de documents".

 

Côté professionnels hors sites web (garagistes et centres-auto), tous ont refusé de délivrer une plaque sans justificatif, sur les 10 testés. Seulement, une copie de carte grise et un faux numéro d’immatriculation a suffit à convaincre… 9 d’entre eux.

Des éditeurs de plaques "peu formés à reconnaître les faux documents"

Pour la défense des éditeurs de plaques, Auto Plus constate qu’ils ne sont pas "formés à reconnaître les faux documents, cela ne fait pas partie de leur métier". Troublé par le fait que n’importe qui peut aujourd’hui usurper une plaque d’immatriculation – le journal a même réussi à falsifier l’immatriculation de la C5 présidentielle de François Hollande ! –, le magazine appelle l’Etat "à légiférer au plus vite pour un meilleur contrôle de la vente des plaques".

 

Rappelons que selon les assurances, il y aurait entre 300 000 et 400 000 fausses plaques d’immatriculation en France. "Pas étonnant que les cas d'usurpation flambent tant il est enfantin de se procurer un faux jeu de plaques", écrit le magazine.

Un recours : la contestation !

SauverMonPermis vous rappelle que dans le cas d’une contravention pour excès de vitesse, les clichés pris par certains radars peuvent servir de preuves pour identifier le véritable conducteur et, ainsi, contester vos contraventions plus facilement. Un premier recours, en attendant que l’Etat se décide à mettre en place un dispositif visant à améliorer efficacement la défense des conducteurs victimes d’usurpation de plaques…

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