L’inauguration du premier radar automatique : c’était il y a 10 ans

Le 27 octobre 2003, le premier radar automatique était inauguré par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur. Retour sur 10 ans de répression de la vitesse.

L’inauguration du premier radar automatique : c’était il y a 10 ans
L’inauguration du premier radar automatique : c’était il y a 10 ans

 

C’était le 27 octobre 2003. Il y a 10 ans. Le premier radar automatique était inauguré par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur. Depuis, l’outil aura fait couler beaucoup d’encre, entre approbation d’une partie de la population et désamour d’un grand nombre d’automobilistes. Retour sur une décennie de croisade contre les excès de vitesse, avec SauverMonPermis.

Le premier radar automatique dans l’Essonne

C’est à la Ville-du-Bois, dans l’Essonne, que le premier radar automatique est dévoilé. Austère, métallique, il est le premier né d’une technologie qui verra bien d’autres modèles enrichir la gamme. Claude Got, l’un des cerveaux de l’opération, confie fièrement : « On peut comparer ça, en importance, à la mise en place de la ceinture de sécurité obligatoire en 1973 ».

L'insécurité routière érigée au rang de « grande cause nationale »

En 2003, la France choisit donc de marcher sur les pays du Royaume-Uni et de l’Australie en imposant le radar automatique aux conducteurs. L’outil est la réponse trouvée à la décision fraichement prise par Jacques Chirac d’ériger la lutte contre l'insécurité routière au rang de « grande cause nationale ». Fin 2002, le Comité interministériel à la sécurité routière (CISR) adopte le radar automatique. La suite, on la connait…

Un premier radar automatique suivi de plus de 4 000 semblables

Depuis, ce sont 4 129 radars qui ont fleuri sur les routes françaises, du radar vitesse fixe au radar discriminant, en passant par les radars mobiles nouvelle génération, dont SauverMonPermis vous parlait la semaine dernière.

Radar automatique = « pompe à fric » ?

Reste que l’aspect « pompe à fric » fait plus que jamais grincer des dents les automobilistes français. Pierre Chasseray, délégué général de 40 millions d'automobilistes, estime que sur 1,6 milliard d’euros de recettes issues des contraventions – dont 613 millions des radars –, 463 millions sont destinés au désendettement de l'Etat.

 

Pour la petite histoire : il n’aura pas fallu attendre plus de 48 heures pour voir le radar de la Ville-du-Bois vandalisé !

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