Etat, RATP, automobilistes : gagnants et perdants de la pollution

Entre PV et gratuité, qui sont les grands gagnants et perdants des restrictions dues à la pollution ? SauverMonPermis fait le point.

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Circulation alternée en région parisienne

 

On n’avait pas vu ça depuis 1997. Lundi 17 mars, la circulation alternée était imposée dans Paris et les départements limitrophes, avec pour but de diminuer la pollution aux particules fines. Trois jours auparavant était déjà imposée une baisse de 20km/h des vitesses autorisées à tous les véhicules. Automobilistes, Etat : qui sont les grands gagnants – et les grands perdants – de cette série de mesures ? Compte-rendu.

Les gagnants des restrictions dues à la pollution

L'Etat et les collectivités territoriales

Pourquoi ? Parce que le pactole récolté grâce aux PV dressés contre les infractions à la circulation alternée et les limitations de vitesse est allé à la fois au désendettement de l’Etat et aux collectivités locales. La préfecture de police parle d’un peu plus de 1,11 millions d'euros dans les caisses.

 

Les sites de co-voiturages et de location de voitures entre particuliers

Pourquoi ? E-loue, Drivy ou encore Blablacar ont tous annoncé une hausse des demandes durant le week-end, sollicités par des automobilistes soucieux de respecter les consignes imposées.

 

Les propriétaires de voiture impaires

Pourquoi ? Parce qu’ils ont pu profiter d’un trafic fluide et qu’ils n’ont pas été touchés par les restrictions.

 

Les propriétaires de voiture paires

Pourquoi ? Parce que bien que pénalisés par les restrictions, ils ont pu économiser le coût du stationnement, ainsi que ceux du ticket de métro. C’est toujours ça…

Les perdants des restrictions dues à la pollution

La RATP

Pourquoi ? Parce que la gratuité dans les transports lui aura coûté 2,5 millions d'euros… par jour.

 

Les automobilistes verbalisés

Pourquoi ? Parce que 22 € pour non-respect de la circulation alternée et 135 € si la vitesse excessive était entre 20 et 40 km/h au-dessus de la vitesse autorisée, c’est une somme.

 

Les usagers habituels des transports en commun

Pourquoi ? Plus de monde, un forfait mensuel payé « pour rien », et une gratuité qui signifie moins d’argent pour les réseaux de transports en commun et, donc, pour sa rénovation.

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