Moins de PV de la part des pervenches depuis Charlie Hebdo

Moins de PV à Paris de la part des pervenches depuis Charlie Hebdo ? C’est l’une des conséquences indirectes des attentats du mois de janvier.

Moins de PV de la part des pervenches depuis Charlie Hebdo
Moins de PV de la part des pervenches depuis Charlie Hebdo

 

C’est l’une des conséquences indirectes du plan Vigipirate décrété par le Gouvernement à la suite des attentats commis contre Charlie Hebdo, à Montrouge et au supermarché Hyper Cacher. Puisque la Préfecture de police de Paris, dans le cadre de l’alerte attentat, a demandé aux pervenches de ne pas sortir sur la voie publique, le nombre de PV dans la capitale a diminué depuis le 7 janvier 2015. Détails.

Les agents de surveillance de Paris sous protection

Si le langage familier les a affublées d’un nom de fleur, les « pervenches » sont officiellement appelées « agents de surveillance de Paris » ou ASP. Depuis le début du mois de janvier 2015 et les attentats perpétrés par les frères Kouachi et Amedy Coulibaly, ils font l’objet d’instructions toutes particulières.

Les pervenches, des cibles idéales… et sans défense

Pourquoi la Préfecture de police de Paris a-t-elle demandé à ses pervenches, bêtes noires des automobilistes puisque chargées de distribuer les PV, de rester éloignées de la voie publique ? La réponse est double :

  • les pervenches portent un uniforme, en faisant des cibles privilégiées
  • les pervenches ne portent pas d’armes et n’ont, ainsi, nul moyen de se défendre

Sylvie Ménage, présidente du SIPP-UNSA (Syndicat Indépendant de la Préfecture de Police), confirme : « Comme ils portent un uniforme bleu, assimilable aux forces de police, et qu'ils n'ont aucun moyen de se protéger, la préfecture a décidé de ne pas les envoyer sur le terrain avant qu'ils ne soient équipés d'un gilet pare-balles ».

Des gilets pare-balles pour protéger les pervenches

La Préfecture de police de Paris a affirmé avoir commandé des gilets pare-balles dès le 8 janvier pour les 1 500 ASP que compte la capitale. Si les premières protections ont été reçues 3 jours plus tard, nombre de pervenches ont dû éviter la voie publique « du 8 au 18 janvier à peu près », selon Sylvie Ménage. Conséquence : aucun d'entre eux n'a pu déposer de PV de stationnement pendant cette période.

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