Les tests pour les radars embarqués privés vont commencer

Les radars privatisés sont bel et bien là.

Le test démarrera le 24 février 2017 en Normandie.

SauverMonPermis vous livre les détails de l’opération.

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C’est la région Normandie qui a été élue pour accueillir, à partir du 24 février 2017, le test visant à homologuer le nouveau système de radars embarqués destiné aux sociétés privées. C’est un communiqué de presse mis en ligne sur le site officiel de la Sécurité routière le 20 février qui s’en fait l’écho. Le document confirme que "la conduite des voitures-radar" sera "confiée à des prestataires privés" dès le 1er septembre 2017. Est toutefois précisé que le test ne donnera lieu à aucune contravention.

La Place Beauvau assure que les radars "resteront sous la responsabilité de l’État"

Le ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux s’est voulu rassurant, précisant que ces radars embarqués "resteront sous la responsabilité de l’État" et que les sociétés privées "ne seront pas rémunérées au nombre d’infractions mais au temps que le radar aura passé sur la route". Mais chez les conducteurs, un autre son de cloche se fait entendre.

L’association 40 Millions d’automobilistes monte au créneau

Farouchement opposée à la mesure, l’association 40 Millions d’automobilistes a récemment mis en ligne une pétition intitulée Privatisation des voitures-radars : lancement de la 1ère manifestation numérique. Elle invite les internautes à un sursaut citoyen, évoquant le risque d’un "profit sur le dos des automobilistes" et pronostiquant que "personne ne sera épargné par ce système impitoyable". Au final, cette privatisation des radars embarqués coûtera-t-elle aussi cher aux automobilistes que le prophétisent certains ? Réponse dans les prochains mois…

 

Le journal Le Parisien a invité les internautes à se prononcer sur la question "Approuvez-vous la décision de confier la gestion des radars embarqués au privé ?". Sur 2 597 votants, les résultats sont accablants : ils sont 89,7 % à y être défavorables.

 

Crédits photo : Charly Triballeau / AFP

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