Un sénateur demande l’interdiction de tous les outils permettant de signaler un radar

Si les avertisseurs de radars sont illégaux depuis 2012, les assistants d’aide à la conduite sont, eux, toujours autorisés.

La situation pourrait toutefois changer à la suite d’une demande formulée en octobre 2016 par un sénateur.

Explications de SauverMonPermis.

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Avertisseurs de radars, assistants d’aide à la conduite, détecteurs et brouilleurs de radars ou encore applications pour smartphones : à l’heure actuelle, certains de ces dispositifs sont encore autorisés, tandis que d’autres ne le sont pas. Au mois d’octobre 2016, le sénateur du parti Les Républicains Jean-Pierre Grand a manifesté son souhait de supprimer ces différences et de rendre illégaux tous les moyens visant à indiquer la présence de radars ou de policiers sur les routes.

"Une source d’information majeure pour les délinquants, voire pour les terroristes"

"La mortalité routière est repartie à la hausse et ce genre de comportements a des conséquences sur l’efficacité de la politique de lutte contre l’insécurité routière", a déclaré le membre de la Chambre haute. Avant d’ajouter que ces signalements sont également, selon lui, "une source d’information majeure pour les délinquants, voire pour les terroristes".

Un caillou dans la chaussure des applications mobiles ?

Sa requête visant à interdire tous les moyens de signalement intervient peu après la décision prise par la Cour de Cassation de relaxer les gérants de pages Facebook indiquant la présence de radars sur les routes. Les applications mobiles telles que Waze se verraient alors forcées à repenser leur ligne afin de s’adapter.

Vers un retrait des panneaux de signalisation des radars ?

Du côté de l’association 40 millions d’automobilistes, les mécontents n’ont pas tardé à faire entendre leur voix. "Si l’on interdit les boîtiers, les applications et les réseaux sociaux", confiait Pierre Chasseray dans un récent communiqué, "on retirera bientôt aussi les panneaux de signalisation des radars". Pour le délégué général de l’organisation, "on risque alors de rendre légitime n’importe quel lieu d’implantation des radars, qu’il soit accidentogène ou non, et de rendre encore moins acceptable la politique de répression de la vitesse".

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