Il transforme sa poubelle en radar pour faire ralentir les conducteurs

L’initiative de Mark a déjà fait le tour de son quartier… et celui des médias de France. Au mois de septembre 2016, ce graphiste de métier résidant à Castelnau-le-Lez, commune du département de l’Hérault à quelques kilomètres de Montpellier, ajoutait un radar un peu particulier au riche arsenal déjà développé par l’État.

Après le radar à vitesse embarquée et le radar mobile mobile, découvrez le radar poubelle

Le radar créé par Mark n’entre dans aucune case : ni à vitesse fixe, ni à vitesse embarquée, il est encore moins un radar discriminant ou un radar mobile nouvelle génération. La catégorie dans lequel on serait le plus tenté de le placer serait à la rigueur celle des radars pédagogiques. Pourquoi ? Parce que le radar de cet habitant est ni plus ni moins une poubelle municipale… grimée en radar automatique.

"Un véritable ras-le-bol"

"C’est un véritable ras-le-bol vis-à-vis de la circulation qui m’a poussé à me lancer dans ce projet", confie Mark au journal 20 Minutes. "Aujourd’hui", ajoute-t-il, "les voitures, les motos, et même les camions roulent à des vitesses parfois inimaginables". Avant de conclure : "C’est dangereux, notamment pour les piétons, les poussettes ou les vélos".

Un radar-poubelle en attendant un dos d’âne

Selon les riverains interrogés, l’initiative de Mark semble porter ses fruits : nombreux sont les véhicules qui, à la vue de l’engin, préfèrent freiner plutôt que de risquer d’être flashés. À court ou moyen terme, le graphiste aimerait voir remplacée sa création par des dos d’âne. Pendant ce temps-là, du côté de la gendarmerie, on ne fait aucun commentaire particulier vis-à-vis de ce radar-poubelle.